Gammapathies monoclonales
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Mots-clés

Immunoglobuline monoclonale
myélome multiple
gammapathie monoclonale de signification indéterminée
Maladie de Waldestrom
amylose

Catégories

Comment citer

Bouatay, A., Braham-Jemili, N., Hassine, M., & Kortas, M. (2015). Gammapathies monoclonales. Revue Tunisienne De Biologie Clinique, 22(1). Consulté à l’adresse https://rtbc.org.tn/ojs/index.php/rtbc/article/view/81

Résumé

Une immunoglobuline monoclonale se caractérise par l’augmentation sélective d’une seule espèce moléculaire d’immunoglobuline sérique, causée par la prolifération incontrôlée d’un clone unique de lymphocytes B. Le diagnostic biologique d’une immunoglobuline monoclonale repose sur la réalisation d’une analyse conjointe du sérum et des urines afin d’affirmer son homogénéité de charge et d’isotypie. Les gammapathies monoclonales sont relativement fréquentes, elles touchent environ 3% des sujets de plus de 50 ans et constituent un groupe très hétérogène de maladies d’étiologies différentes. La présence d’une immunoglobuline monoclonale n’est pas systématiquement synonyme de malignité, environ la moitié d’entre elles, correspondent à une gammapathie monoclonale de signification indéterminée. Dans 30% des cas elle est associée à une hémopathie lymphoïde B : myélome multiple, macroglobulinémie de Waldenström, maladie lymphoproliférative, amylose. Le myélome multiple représente environ 80% des gammapathies monoclonales malignes, défini par une infiltration plasmocytaire médullaire supérieur à 10% ou reconnu à la biopsie médullaire associée à la présence d’une immunoglobuline monoclonale ou certains de ces constituants dans le sérum et/ ou les urines à titre significatif.

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