Evolution dans le diagnostic des syndromes myélodysplasiques : expérience de l’hôpital Farhat Hached
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Mots-clés

Les syndromes myélodysplasiques
cytologie
caryotype
classification de l’OMS 2016

Catégories

Comment citer

Braham-Jmili , N., Becha , M., Achour , B., Mezrigui , R., Ben youssef , Y., Sendi-Sennana , H., Saad , A., Khelif , A., & Kortas , M. (2019). Evolution dans le diagnostic des syndromes myélodysplasiques : expérience de l’hôpital Farhat Hached. Revue Tunisienne De Biologie Clinique, 26(2). https://doi.org/10.71699/revtunbiolclin.v26i2.109

Résumé

Introduction : Les syndromes myélodysplasiques (SMD) sont des hémopathies malignes fréquemment rencontrées en pratique gériatrique, caractérisées par une différenciation et une maturation anormales des cellules hématopoïétiques. Il en résulte à plus au moins long terme une insuffisance médullaire globale et le risque d’évolution en leucémie aigüe. L’objectif de ce travail est de montrer l’évolution dans la démarche diagnostique des SMD au Laboratoire d’Hématologie de l’Hôpital Farhat Hached de Sousse. Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective qui a concerné tous les patients chez qui un SMD a été diagnostiqué entre 1992 et 2012. Pour tous les patients nous avons déterminé : L’hémogramme sur des appareils de type Beckman Coulter avec l’examen du frottis de sang et de moelle colorés au May-Grünwald Giemsa, le myélogramme avec coloration de Perls et le caryotype. Résultats : L’âge moyen des malades variait de 1 à 97 ans (moyenne : 64 ans). Le sexe ratio (H/F) était de 0.95. La distribution des cas selon la classification cytologique (FAB) montre AR:49%, ASIA:8%, AREB:39%, et LMMC:4%. La classification OMS 2016 a pris en compte les données cytologiques et cytogénétiques (SMD avec DU: 3%, ARS: 8%, SMD avec DM: 30%, SMD avec EB1: 14%, SMD avec EB2: 25 %, syndrome 5q-: 11%, SMD inclassables: 5% et SMD/SMP: 4%). Conclusion : Le but de la classification OMS est de mieux préciser les critères diagnostiques, séparer les SMD des autres hémopathies malignes et de définir des sous groupes plus homogènes selon l’aspect morphologique mais aussi en termes de réponse aux nouveaux traitements.

https://doi.org/10.71699/revtunbiolclin.v26i2.109
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(c) Tous droits réservés Néjia Braham-Jmili , Mohamed Becha , Béchir Achour , Rihem Mezrigui , Yosra Ben youssef , Halima Sendi-Sennana , Ali Saad , Abderrahim Khelif , Mondher Kortas 2019

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