Abstract
Les héparines, constituant un véritable standard dans la prophylaxie et le traitement anti-thrombotique, sont très largement utilisées en pratique clinique depuis plus de cinquante ans. Les complications iatrogènes potentielles sont nombreuses (1). Deux types de thrombopénies survenant dans le cadre d’une héparinothérapie sont décrits : les thrombopénies induites par l’héparine (TIH) de type I et de type II. Les TIH de type II, de nature immune et thrombosante constituent la complication la plus redoutable de ce traitement (1,2). Le problème majeur de cet effet secondaire est triple : sa reconnaissance, sa prise en charge et sa confirmation doivent être les plus précoces possibles pour éviter la survenue de complications dramatiques compromettant le pronostic vital.
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