Étude de l’implication de la similarité structurale, la lipophilie et la classe chimique dans les interférences observées dans les tests rapides de dépistage des drogues dans les urines
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Mots-clés

test immunochimique
drogues
urines
indice de similarité
interférences

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Comment citer

Soussi, M. A. ., Kacem, D. ., Douki, W., & Najjar, M. F. . (2023). Étude de l’implication de la similarité structurale, la lipophilie et la classe chimique dans les interférences observées dans les tests rapides de dépistage des drogues dans les urines. Revue Tunisienne De Biologie Clinique, 30(1). Consulté à l’adresse https://rtbc.org.tn/ojs/index.php/rtbc/article/view/168

Résumé

Introduction : Les interférences observées dans les tests immunochimiques de dépistage urinaire des drogues, constituent un véritable problème. L’objectif de ce travail était d’étudier l’influence de trois paramètres: la lipophilie, la similarité structurale et la classe chimique dans la survenue de ces interférences. Matériel et méthodes: Une analyse bibliographique a été réalisée pour relever les interférences décrites pour la recherche urinaire immunochimique des drogues. L’indice de similarité entre molécules interférentes et celles recherchées a été calculé. Le coefficient de partage et la classe chimique de chaque molécule ont été aussi déterminés. Une analyse statistique a été réalisée pour étudier la corrélation entre ces paramètres et la fréquence des interférences. Résultats: Nous avons recensé 120 interférences à partir de la littérature. Les faux positifs représentaient 90% des résultats. Les réactions croisées liées aux opioïdes et amphétamines étaient les plus observées. La similarité structurale était statistiquement corrélée à la fréquence des interférences décrites. Le pourcentage de faux positifs pour des molécules de classe chimique différente de la molécule recherchée était de 86,1% alors que 83,3% des faux négatifs étaient de la même classe chimique. Conclusion: La considération de la similarité structurale et la classe chimique lors de l’interprétation des résultats des tests immunochimiques urinaires de dépistage des drogues, peut permettre de minimiser l’impact des interférences voire de les prédire.

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