Les pièges de la numération automatisée des plaquettes
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Mots-clés

numération plaquettaire
pseudothrombocytose
pseudothrombopénie

Catégories

Comment citer

Ghariani , I., Brahem, N., & Bakir, L. (2015). Les pièges de la numération automatisée des plaquettes. Revue Tunisienne De Biologie Clinique, 22(1). Consulté à l’adresse https://rtbc.org.tn/ojs/index.php/rtbc/article/view/85

Résumé

La numération plaquettaire constitue un examen capital dont les résultats influent sur les décisions d’ordre clinique ou thérapeutique. Les automates d’hématologie de dernière génération associent des techniques d’impédance et des méthodes optiques (diffraction laser et fluorescence) pour obtenir un résultat exact. Cependant, des erreurs de comptage par excès (pseudothrombocytose) ou par défaut (pseudothrombopénie) existent et ne doivent pas être méconnues. Les multiples causes responsables de ces erreurs sont répertoriées, mais la liste n’est pas exhaustive. Dans le cadre des fausses thrombopénies, l’agrégation plaquettaire in vitro en présence d’EDTA est la situation préanalytique la plus fréquente. A l’opposé, la difficulté à discriminer les plaquettes avec d’autres particules de taille, de densité ou de diffraction comparables, comme les hématies de taille réduite, les fragments cytoplasmiques de certains leucocytes, les cryoglobulines, les filaments de fibrine, les lipides ou les bactéries, peut aboutir à une fausse thrombocytose. Pour chacune de ces situations aboutissant à une erreur potentielle de la numération plaquettaire, il est primordial de connaitre le mécanisme responsable de ces anomalies et la capacité de divers automates à gérer ces particularités en fonction de leur principe de mesure. Une conduite pratique est proposée le cas échéant pour obtenir un résultat exact.

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