Résumé
Introduction: L’asthme constitue l’affection bronchique la plus répandue chez l’enfant. L’allergie en est la cause la plus fréquente. L’immunothérapie spécifique allergénique constitue l’unique traitement étiologique et curatif des hypersensibilités de type I. Patients et méthodes: Il s’agit d’une étude comparative, rétrospective et descriptive menée sur des patients pris en charge pour affections allergiques durant 12 ans. Des patients (n=56) ont bénéficié d’une cure de désensibilisation par voie sous-cutanée tandis que 19 malades ont bénéficié d’une cure de désensibilisation par voie sublinguale. Résultats et discussion: Dans le cas de l’immunothérapie sous cutanée, 53% des malades étaient devenus asymptomatiques sans recours au traitement, 29% présentent encore des gênes occasionnelles et le taux de rechute est de 9%. Pour l’immunothérapie sublinguale, le taux de malades asymptomatiques était de 47%, 32% nécessitaient un traitement intermittent et le taux de rechute était de 5%. L’observance était estimée à 75% pour la voie sous cutanée contre 63% pour la voie sublinguale. Si la comparaison en termes d’efficacité sur les manifestations allergiques s’avère difficile, le rapport bénéfice/risque de la voie sous cutanée diminue au profit de la voie sublinguale avec un profil de sécurité favorable et plus facile pour l’administration à domicile et des effets indésirables moindres. Conclusion: Le choix d’une voie d’administration dépend de plusieurs facteurs et doit s’adapter au patient.
Ce travail est disponible sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International .
(c) Tous droits réservés Faycel Jnene, Ismahen Bouslama, Abdelmejid Sakhri 2020